Un défi de l'homme à Dieu -acrylique au couteau janvier 2010-

Publié le par Nina Geej

C'était en 1998 ou 1999,  j'allais à Dakar. J'avais une escale à Madrid. Que faire de quatre heures d'attente entre deux avions ? Alors j'ai pris le bus, direction le Prado et c'est là que je l'ai vu : le célèbre Colosse de Goya. J'ai été subjuguée, ce géant le poing levé c'était un défi de l'homme à Dieu. Enfin pour moi, car l'histoire en a retenu le symbole de la résistance espagnole aux troupes napoléoniennes. J'ai acheté une reproduction en carte postale. Et en revenant d'un jogging qui me menait quasiment tous les matins à l'océan, je me suis assise dans la cour de la maison, sur le béton et je l'ai dessiné en pastel. C'était en 1998 ou 1999 à Dakar mais, depuis ce Colosse de Goya me poursuit toujours.

Depuis les experts se sont succédés. Et le verdict est tombé les proportions du géant,  les couleurs et les coups de pinceaux "lents et hésitants" ne sont pas dignes du grand maître. L'oeuvre serait attibuée à l'un de ses disciples Asencio Julia. Enfin, Goya ou pas, l'oeuvre me touche. Et j'ai eu envie de la revisiter au couteau. J'ai utilisé pour la peindre les seules trois couleurs primaires en acrylique.

 

Le colosse -couteau janvier 2010-

 

 

Publié dans Portrait

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